NGUENIENE-PEULH -UNE ECOLE PRIMAIRE DOTEE D’UN JARDIN POTAGER POUR ALLEGER LES PARENTS D’ELEVES DES FRAIS SCOLAIRES

Publié le 15 novembre 2017

L’école élémentaire de Nguéniène-Peulh, dans la commune de Nguéniène, a désormais son jardin potager, une réalisation de l’association Suisse partage sur financement de la Fondation Indosuez. Selon Halim Tabet, le président de cette association, le potager offert a pu être réalisé grâce aux parents d’élèves de Nguéniène et au directeur de l’école. Cet espace d’un hectare clôturé avec un grillage en fer, planté de cocotiers, de goyaviers, de citronniers, de manguiers, est occupé de nombreux plants de légumes (oignons, aubergines et autres plantes comestibles).

Les revenus tirés du jardin reviennent au comité de gestion de l’école, après le prélèvement des charges de production.

Avec l’investissement de l’association Suisse partage, sur financement de la Fondation Indosuez, quatre puits ont été construit sur le site, reliés à quatre bassins pour faciliter l’arrosage manuel. Un prestataire, au service du comité de gestion de l’école élémentaire, est commis pour les tâches d’arrosage et d’entretien et sera désintéressé par cette structure. Pour le chef de village de Nguéniène-Peulh, la coopération avec Suisse partage va permettre un allègement de la prise en charge de la scolarité car les revenus générés vont faciliter l’achat de fournitures scolaires.

Halim Tabet, le président de Suisse partage qui a procédé à l’inauguration du jardin potager, la semaine écoulée, a invité les habitants à mériter l’investissement par une exploitation judicieuse des revenus pour l’école et les élèves. Il a rappelé les réalisations de son association notamment le forage d’une vingtaine de puits, la mise à disposition d’une quinzaine de moulins à mil dont un électrique et la construction d’une école de six classes. A l’en croire, bon nombre de moulins tombés en panne pour divers motifs dont un entretien défectueux sont à l’origine de la pause observée dans la livraison de cet outil d’allégement des travaux ménagers aux groupements de promotion féminine villageois. La priorité, selon lui, c’est la réparation des moulins en panne.

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